En 2004, avant de compléter un baccalauréat et une maîtrise universitaire en psychoéducation, j’ai vécu mes premières expériences avec le sommeil de l’enfant grâce à (à cause de !) ma fille. Dès sa naissance, le sommeil fut tout un défi pour elle. Des endormissement longs, difficultés à enchainer les cycles de sommeil, nombreux réveils nocturnes, besoin intense de téter la nuit, peu de siestes, etc. Mon conjoint et moi apprenions alors à être parent, nous étions dépassés les défis liés au sommeil en plus d’être épuisés physiquement et mentalement.
Après avoir entendu les 1001 conseils de notre entourage (dont plusieurs nous sommaient de la laisser pleurer pour qu’elle apprenne à dormir seule) , nous avons décidé d’écouter notre cœur et notre instinct parental. Nous avons opté pour accompagner notre fille plutôt que la laisser à elle-même.
À ce moment, nous commencions seulement à connaître notre bébé. Nous ne savions pas encore non plus qu’elle était un de ces bébés au tempérament plus intense qui avait besoin davantage de proximité et de réconfort.
J’ai donc, pour ma part, tenté de voir le « problème » à l’envers. Au lieu de tout faire pour essayer de « faire comprendre » à mon bébé que la nuit son père et moi avions besoin de dormir et que nous ne serions pas disponibles, j’ai plutôt essayé de comprendre ses besoins à ELLE.
L’impatience a commencé à faire place à l’empathie. Au lieu d’écouter les conseils à droite et à gauche, j’ai commencé à écouter ma sensibilité parentale. Les endormissements se faisaient en douceur et plus rapidement. Il y avait de moins en moins de réveils nocturnes et je sentais ma fille de plus en plus confiante à s’abandonner au sommeil.
Durant cette période, je poursuivais aussi des études en psychoéducation. Mes lectures sur le développement de l’enfant m’ont fait comprendre que les comportements de ma fille étaient non seulement normaux, mais en lien avec sa maturation.
Toute cette intensité et ces défis vécus en lien avec le sommeil n’étaient donc pas un caprice de mon bébé et surtout, ils étaient temporaires.
Quel soulagement ce fut qu’on me confirme que mon enfant était « normal » ! La situation était beaucoup plus facile à accepter.
Et voilà que de nouvelles données probantes quant au développement de l’enfant et aux processus neurophysiologiques du sommeil ont été de réelles révélations dans ma pratique de psychoéducatrice et dans mon accompagnement des familles.
J’ai découvert toute l’importance des neurosciences cognitives, affectives et sociales, les instincts de primate que portent nos tout-petits et les comportements liés à l’immaturité de leur cerveau.
Puis ma fille grandie. Elle quitta peu à peu « la période du bébé » pour entrer dans la petite enfance. Si notre entourage avait fini par accepter nos méthodes plus douces lors de ses endormissements lorsqu’elle était bébé, à deux ans ils revinrent à la charge (avec toutes les meilleures intentions du monde, il faut le dire) : « Elle a deux ans, il est temps de lui casser ses habitudes ! » ou « À cette âge-là, elle devrait s’endormir par elle-même. » Comme si à partir de deux ans, son cerveau devait avoir complété sa maturation, qu’elle devait raisonner comme un adulte et que le processus du sommeil devait être acquis.
Depuis 2007, je rencontre chaque semaine des familles et des professionnels en petite enfance. Le sommeil demeure un motif de consultation de premier ordre. C’est avec beaucoup de plaisir que je partage avec eux mes connaissances efficaces pour :
- accompagner leur enfant vers le sommeil sans pleurs ni frustrations,
- répondre aux besoins affectifs de l’enfant,
- favoriser leur confiance comme parents,
- consolider des stratégies afin que l’accompagnement au sommeil soit perçu comme positif, doux et constructif.
Afin de guider les familles que j’accompagne vers la parentalité positive et bienveillante nous essayons, ensemble, de comprendre et de décoder notamment les besoins et les émotions exprimés par l’enfant derrière les difficultés vécues lors de l’endormissement et des réveils la nuit.
J’ai créé ce coffre à outils en me basant sur les dernières études scientifiques, sur des données probantes, sur mes observations professionnelles auprès de centaines de familles, ainsi que sur le résultat à court, moyen et long terme de l’application de ces méthodes.
Clairement, cela donne des résultats plus qu’appréciés et très positifs. Chaque semaine, je reçois des dizaines de commentaires du type :
« Mélanie, si j’avais reçu tous ces outils avant, notre vie familiale aurait été si différente »,
« J’ai appliqué tes conseils et cela a changé notre vie ! »
Je vous propose aujourd’hui de mettre en place dans votre vie des stratégies d’accompagnement au sommeil adaptées à l’âge et aux besoins de votre enfant, mais surtout, qui fonctionnent réellement !
Mon agenda étant bien chargé, je ne peux évidemment pas tous vous rencontrer en consultation. C’est pourquoi j’ai développé cette formation en ligne pour faire profiter le plus grand nombre de toutes ces connaissances qui peuvent réellement changer positivement votre relation avec votre enfant (et ceux à venir) tout en misant sur la construction de sa sécurité affective.